Top 10 2024: La famille d'orignaux
Félix DesrosiersShare

Chaque année en juin, j'ai la tradition d'aller camper dans les montagnes Gaspésiennes afin d'aller observer les orignaux. Cette année, j'ai décidé d'y aller une première fois en mai, au début de la période des naissances, et une deuxième fois en juin, comme à l'habitude. En faisant ça, j'espérais pouvoir observer le développement des veaux lors des premières semaines de leur vie.
Lors de ma première visite en mai, j'ai eu la grande chance d'apercevoir un jeune orignal qui, selon moi, devait avoir à peine quelques jours ou semaines d'âge. Il était tellement mignon et disproportionné, c'était drôle à voir. Difficile de s'imaginer que des pattes aussi longues appartiennent à un si petit faon !
En juin, je suis retourné au même endroit que la fois précédente. Quand j'étais allé en mai, les feuilles n'étaient pas encore sorties et le paysage avait un ton plutôt grisâtre. Depuis, la montagne s'était complètement métamorphosée ! Les fougères d'un vert luxuriant avaient envahi le décor, et les bourgeons de bouleaux s'étaient changés en feuilles. Il y avait aussi des centaines de jolies fleurs blanches à travers le paysage autrement complètement vert. Cette fois, mon père m'accompagne dans la randonnée. En montant dans le sentier, il me dit : "Ça serait un bon spot à orignal ici." Il avait complètement raison, puisqu'à peine quelques mètres plus haut, nous avons croisé la même famille que j'avais photographiée en mai ! Cette fois, il y avait deux petits faons avec la mère, des petits jumeaux ! Ils ont tellement grandi en seulement un mois, c'est incroyable. L'un d'entre eux était particulièrement affectueux, ce qui m'a permis d'observer de belles interactions à plusieurs reprises.
C'est toujours un plaisir de photographier les bébés animaux, mais j'ai vraiment un faible pour les petits orignaux.